• Finir l'année - Économique - 2014 en beauté

    Finir l'année - Économique - 2014 en beautéou pas...

    La Crise était sensée se trouver derrière nous. Pourtant, les chiffres, non trafiqués, révèlent une bien plus sombre trajectoire.

    Même Manuel Valls, élu "Homme de l'Année" par le quotidien espagnol "El Mundo", ne peut plus longtemps feindre d'ignorer la dramatique réalité économique... même si son job consistera à la minimiser le plus longtemps possible.

    Le mot terrible... sacrifice.

    "Je ne veux pas dire aux Français que d'ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices"

    Le mot salvateur... compétitivité.

    "Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d'impôts"

    Le mot magique... la croissance.

    "Avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et on pourra augmenter les salaires, ajoute le premier ministre. Mais l'effort pour parvenir à un État plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer. Si d'ici deux ou trois ans nous avons plus de croissance et nous cessons nos efforts pour réduire la dépense publique, nous perdrons ce que nous aurons acquis"

    La France doit donc faire encore 3 ans, au moins, de sacrifices. À moins qu'il ne soit réellement question de sacrifier, dans ces Pays qui refusent de réformer leur Économie mourante, les populations les plus fragiles. Comme c'est le cas aux États-Unis où 49 millions de personnes survivent grâce au "bons alimentaires", ou comme en Grèce, dont on a du mal à imaginer la souffrance d'une population qui vit au jour le jour, sans projet d'avenir, et dont le FMI se désengage jusqu'à la validation d'un nouveau Gouvernement "de façade", allié de leurs aspirations colonisatrices aujourd'hui fondées sur la Guerre Économique dévastatrice... pour mieux reconstruire dans son propre intérêt. L'intérêt de la Banque...

    Nous pensons que nous ne sommes pas face à trois années de sacrifices. Mais au moins à dix ans de descente aux enfers. Il nous semble que le seul moyen qui nous est proposé par nos gouvernements pour nous relever de cette Crise artificielle, c'est de toucher le fond. Car pour certains, qui ont tout misés sur cette banqueroute planétaire, c'est le meilleur fond d'investissement.

    Olivier Delamarche: Marchés Financiers: Quel bilan pour 2014 ? ...

     

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