L'Investissement, ce gros mot en général, peut se traduire par la masse monétaire, à l'échelle mondiale, destinée à être investie dans l'économie. C'est énorme... Même plus gros que ça.

Ce qui permet l’investissement c'est la liquidité (aujourd'hui des chiffres dans un ordinateur, c'est encore plus facile qu'avant). Le rôle de la Réserve Fédérale des États-Unis comme celui de la Banque Centrale Européenne, dont on entend beaucoup parler dans les médias, c'est de créer cette liquidité, souvent à partir de rien, et de l'injecter dans l'économie... c'est le carburant.

Créer de la liquidité à partir de rien est souvent qualifié de "faire tourner la planche à billets".

La liquidité créée à partir de rien et qui ne repose sur rien de physique (mis à part encore quelques bouts de papier et surtout la confiance en elle-même)... C'est encore un autre problème sauf à considérer que ce n'est pas de la physique - comme dirait la pub - mais certainement une forme d'alchimie.

Mais alors pourquoi la Crise si il y a de la liquidité... Même fabriquée par quelques Alchimistes (dont ce rôle de suprêmes magiciens devrait aussi nous questionner)?

Principalement parce qu'une fois injectée dans l’Économie, cet argent qui constitue cette masse monétaire Globale, ne sert à investir dans l’économie réelle qu'à hauteur de 3 à 5%.

Mais alors le reste?

Le reste, le gros du magot, permet à quelques Institutions Financières de jouer ces liquidités au Casino. De parier sur tout et n'importe quoi, même sur la faillite de Pays. En gros d'acheter pour rien et à partir de rien, de l'économie réelle une fois celle-ci déclassée. Si, si, c'est très Malin. Certains se payent ainsi des Pays et l'avenir des populations qui vont avec. On est peu de choses.

C'est le grand avantage du Libéralisme financier. Qui gagne... Gagne. Qui perd... un coup de Planche à billets... gagne quand même. Ne cherchez pas les gendarmes puisqu'ils ont promis de se gendarmer eux-mêmes... Ben oui c'est des affaires privées dans lesquelles il ne fait pas bon fourrer son nez à moins d'être membre de la Secte.

Ne chercher pas non plus des politiques pour mettre fin à ce système, le critiquer oui mais c'est tout, puisque ces derniers, pour assurer le train de vie de l’État et boucler le budget, sont obligés d’emprunter sur les marchés privés... Ces Banques Privées qui font commerce de l'argent... Créé à partir de rien.

Les politiques sont téméraires... Ils durent... Mais objectivement pas très courageux. C'est plus facile d'envoyer au nom de la France, et de tous les français, des citoyens ordinaires se battre sur des théâtres d'opérations extérieures.

Donc pour appréhender ce qu'est devenu la Finance aujourd'hui, puisqu’elle aussi à rencontré le Progrès, et surtout le finance, Marc Chesney, Professeur de Finance (justement) à l'université de Zurich et invité du Monde Moderne, nous donne une petite leçon, pour certains, et nous fait une piqûre de rappel, pour les autres.

En fin d'intervention... Monsieur Chesney nous explique même comment nous pourrions techniquement supprimer notre déclaration d'impôts... Et même toutes nos taxes en payant notre contribution au fonctionnement de l’État, quotidiennement, à travers notre consommation et donc sur nos transactions financières et en proportion de l'impact de chacun sur l'économie. C'est ce que nous préconisons également dans notre Projet. Mais ça il y a fort à parier que la Finance ne veuille pas en entendre parler et qu'elle engage nos politiques à nous faire comprendre que c'est une très mauvaises idées.

Comprendre la crise financière - Le Monde Moderne avec Marc Chesney