La France sur le chemin pour être sacrifiée aux intérêts d'autres puissances. Les Accords de Libre Échange risque de nous coûter un peu plus que notre chemise pour satisfaire à la voracité d'autres Pays.

La perversité du Grand Marché Transatlantique.

Il y a peu de chance que les Européennes puissent changer la donne tellement la classe politique semble acquise à la cause. C'est à croire que c'est sciemment qu'on nous occupe, sans cesse, avec des nouvelles de l'étranger, pour mieux oublier de nous rapporter ces mutations majeures qui vont engager l'avenir de notre Pays... et de ses habitants. C'est sciemment bien-sûr.

Une locomotive est  en marche. Les populations ne sont que les morceaux de charbon qui chauffent ses chaudières à blanc. En première classe, le Parlement Européen se régale déjà de petits fours et autres amuses gueule, les coupes de champagnes s'entrechoquent cordialement en attendant l'annonce officielle.  En seconde classe, les Chefs de Gouvernements de la zone Euro, après avoir assuré le service de table, font force de dissuader les derniers septiques qui pourraient encore être tentés, de cœur, par la Russie. En gare, les investisseurs attendent, impatients, le train fou qui va leur permettre de se repaître des Nations Européennes. Et pour l'arrêter, tout est prévu, il viendra certainement s'écraser une nouvelle fois sur une bulle financière, explosant avec elle qui ne cesse d'enfler au souffle des planches à billets de la FED et de la BCE, livrant ses entrailles au vautours de la finance, comme on redistribue les cartes... avec de nouvelles règles du jeu.

Jean-Michel Quatrepoint, Xerfi Canal L'accord transatlantique : un marché de dupes