Le "quantative easing" c'est le nom savant pour désigner "la planche à billets".

la "planche à billets" c'est habituellement le terme employé pour désigner le dernier recours des Empires déclinants et des Républiques bananières.

La FED avec le dollar, la BCE avec l'Euro, soutiennent artificiellement par le "quantative easing" un système économique au bord de l'implosion. Le Japon n'est pas en reste. Ils rectifient les chiffres de la croissance, qui n'est plus, en permettant aux acteurs financiers d'aller chercher leur croissance en Bourse puisque le Monde réel leur fait défaut, c'est un "effet spécial", un tour de passe-passe pour masquer l'échec du Modèle... c'est du cinéma qui fait encore illusion.

Remarquons que c'est sur ce modèle économique, avec des Pays qui sont continuellement en échec sur leur visions, sur leurs prévisions, déjà en banqueroute et qui déploient tous les efforts du monde (des mensonges d'états) pour que cela ne se voit pas, que se construit cette mondialisation qui unit les politiques de tout poil plus attachés à leur carrière qu'au destin de leurs compatriotes.

Ces politiques et autres intervenants relayés par des médias complaisants expriment ensemble les limites de l'autocritique car ils sont menottés par la Finance. Cette Finance depuis la Révolution Industrielle s'est érigée en pierre angulaire de l'avenir de l'Homme et de la Terre sur laquelle il vit, s'est imposée comme juge de paix ou faiseur de guerre entre le monde désigné comme civilisé et les restes du Monde, s'est Élue elle-même, certainement conditionnée par des aspirations ésotériques, pour imposer ses prêches qui Orientent ce que sera l'évolution globale de l'humanité. Nous sommes  - un cheptel - à son entière disposition, réduit à l'entretien et aux basses besognes pendant que d'autres contrôles ce vaisseau amiral qui emporte cette foi financière et scientifique vers une nouvelle ère et un nouvel horizon céleste.

"Critiquer l'Euro (comme le dollar) est interdit... C'est quasi religieux. Si vous faites ça vous êtes excommuniés (politique, consultant, média...) ." Olivier Delamarche

On ajoutera que critiquer une monnaie, remettre en question son hégémonie, on a vu par le passé des Guerres s'organiser pour moins que ça. Mais ne serait-ce pas souvent à cause de ça.

Il est à noter aussi que P. Jovanovich et O. Delamarche aborde avec dérision le sujet du "Revenu Universel" que nous soutenons nous dans "Le Projet" avec de vraies contre-parties, sous le nom de "Revenu d'Indépendance". Comme nous l'indiquons dans son articulation, il est illusoire de mettre un tel revenu en place sans une transformation et une simplification profonde et primordiale de notre fiscalité archaïque et couteuse. Dans le contexte fiscal actuel on ne peut effectivement qu'en rire tellement la réforme fiscale que nous préconisons est loin des mesures auxquelles la Finance souhaite se soumettre de bon grès.

Le chômage a lui de beaux jours devant lui. Il ne va faire qu'augmenter, sauf si les gens sont prêts à aligner leur salaire sur les Pays Émergents. Ceci ne durera qu'un temps par ailleurs puisque la compétitivité des entreprises se jouent aussi sur l'automatisation (les robots) des systèmes de productions de biens mais aussi de services. Même le Cadre dans l'entreprise est menacé d'être remplacé par un Ordi  plus intelligent, ou au moins plus compétent et moins cher que lui. On peut penser que la technologie à un coût que les entreprises ne sont pas prêtes à franchir. Le propre de la technologie est de se démocratiser à travers les smartphones ou autres robots ménager et donc de faire baisser les coûts. En gros plus on consomme de technologie plus on lui offre la possibilité d'être abordable et rentable pour le fonctionnement des entreprises.

P. Jovanovic / O. Delamarche - La revue de presse (Partie 1)

P. Jovanovic / O. Delamarche - La revue de presse (Partie 2)