• Théorie du complot

    Les personnalités politiques utilisent régulièrement cette expression pour mettre fin à des conversations contenant des accusations explicites concernant leur complicité active ou passive dans la mauvaise gestion de l’État.

    Lorsque l'on est porté par le Peuple dans les sphères du Pouvoir politique et lorsque l'on est censé, de par sa fonction, connaître les tenants et les aboutissants des politiques qui y sont élaborées, on peut faire l'autruche on n'en est pas moins responsable devant le Peuple.

    Lorsque ces gens là laissent faire, ils se rendent complices de ceux qui -commettent- dans l'ombre des grandes institutions.

    Ces accusations, de complicité soit active, soit par le laisser-faire, ne sont pas nouvelles. Ils s'en défendent toujours, sans cesse depuis des années. L’expression "théorie du complot" leur permet bien souvent de mettre fin à un débat contradictoire, car par cet argument l'opposant est ainsi disqualifié en passant pour un parano ou un doux rêveur. Le vainqueur se replace de facto dans un contexte de perspicacité toute rationnelle mais toute relative qui renforcerait sa fonction inaltérable de Guide au sein de notre belle République.

    Il s'agit surtout pour eux de protéger cette fonction privilégiée qui leur permet de graviter autour de ceux qui "comptent" et de guider le Peuple dans le sens exclusif de discutables aspirations idéologiques et économiques, que l'on a finalement très peu le droit de discuter. Ils ne renient jamais non plus un de leur grand privilège et c'est toujours avec beaucoup d'enthousiasme, relayés par les médias, qu'ils se permettent de désigner qui sont les bons et qui sont les méchants, ou encore où se cache le diable, où est la vraie Justice, ce que sont les valeurs de la démocratie, et de décider du sort des mauvaises religions et des sectes face à une République laïque infectée par les lobbys et les idéologues et qui se pose ainsi avec force comme la nouvelle religion dominant les foules... ou comme une secte... au choix.

    Donc dans l'absolu on a très peu le droit de critiquer tout ça, mais on en a certainement le devoir... absolu. Et c'est absolument nécessaire.

    Voici un extrait du film d'Henri Verneuil, de 1982.

    Mille Milliards de Dollars (film de Henri Verneuil, avec Patrick Dewaere

     

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