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Obama - Hollande : Visite chez Thomas Jefferson
Le domaine historique de Thomas Jefferson à Monticello, en Virginie, symbole de l'amitié transatlantique.
Tout le monde a bien compris que cette visite symbolique tient surtout du second degré.
Cette visite souligne surtout l'alliance au sein du futur "Grand Marché Transatlantique" dont les accords sont en voie de finalisation.
Hollande ne manquera pas non plus d'aller féliciter, à San Francisco, peut-être la célèbre communauté Gay mais surtout les géants du numérique américains. Ni leur remonter les bretelles, ni les rassurer... car pour ces géants, il n'est tout au plus qu'un possible petit actionnaire qui s'ignore.
Mais nous retenons surtout cette occasion de piétiner la mémoire de ce vieux sage de Thomas Jefferson, F:. M:. si il en était, qui avait pourtant, comme beaucoup d'autres après lui, même profanes et même moins sages, tenté de nous prévenir :
" Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une, ni l'autre."
" La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement. "
" Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. "
Pourtant aujourd'hui où en sommes nous ?
Nous avons sacrifiés certaines de nos libertés physiques et numériques pour nous sentir en sécurité, par peur d'un terrorisme dont les médias nous abreuvent jusqu'à participer eux-mêmes à nous terroriser. Une bonne méthode pour canaliser les foules et les surveiller de près. Une méthode que si elle existait pas il aurait fallu l'inventer.
Nous sommes également désarmés devant le Gouvernement et donc à la merci d'un excès d'autoritarisme revanchard exercé par des minorités lobbyistes infiltrées dans toutes les strates des Pouvoirs. Car le Pouvoir porte bien son nom et il ne réunit souvent que des individus qui ont une volonté farouche de l'exercer... sur les autres... avec plus ou moins d'excès.
Les Politiques successives ont laissé les Banques Privées prendre le contrôle de la monnaie de nos chères démocraties. C'est celui qui prête l'argent qui mène le bal et c'est toujours aux plus faibles, paradoxalement les plus nombreux, de s'unir dans le remboursement de la dette par l'impôt que d'autres évitent avec d'infinies finesses plus ou moins légales. C'est aussi à nous de payer, en bout de chaîne, les taxes sur tout ce qui peut se marchander, comme la taxe carbone que les entreprises rajoutent à l'addition. Le dérèglement climatique c'est pour nous culpabiliser. Produire propre - non ! Faudrait être con, alors qu'on peut produire sale et taxer et taxer encore le consommateur... final.
Nous allons donc continuer de baisser la tête pendant que nos politiques se donnent en spectacle à l'étranger, à l'Assemblée, dans les Médias, en Meeting, en Campagne...
Oui nous allons... ou nous allons en revenir. Pour revenir à des principes fondamentaux. Car eux nous vendent un avenir dont les principes sont exclusivement économiques. Autrement dit, quand en France on a le monopole de la vente de cigarettes, qu'on s'accorde à dire que c'est du poison, qu'on vous le vend quand même en écrivant sur les paquets que ça tue, on peut très bien vous vendre une promesse d'avenir, à travers de séduisants slogans sur la modernité et le progrès, qui conduirait simplement à un suicide collectif pour certains, pour peu que cela dégage de confortables bénéfices pour les autres.
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