Oui tant qu'on y croit. Puis on se met à douter et enfin on se questionne.

Le problème n'est pas l'immigré. Mais celui qui s'en sert et qui au besoin déclenche ou profite des mouvements migratoires.

Et grâce à qui il s'en sert et contre qui il s'en sert.

Le français qui travaille mais qui de tradition revendique et ne se laisse pas docilement exploiter, c'est l’ennemi à abattre. Mais l'abattre ça ferait tâche.

Cet ennemi on peut aussi le mettre sous pression migratoire pour l'aider à réfléchir et lui rappeler qu'on peut se passer de lui, lui rappeler qui est le Patron, qu'il doit fermer sa gueule et revoir ses ambitions salariales.

Ce mécanisme ne date pas d'hier. Avant on allait chercher des esclaves dans leur Pays d'origine. L'objectif était la main d’œuvre au moindre coût (le bateau, la nourriture). Aujourd'hui on force l’immigration économique. L'esclave recevra un maigre salaire mais plus besoin d'aller le chercher, il vient tout seul... à ces risques et périls.

Et ça c'est bon pour les affaires. Nouveau Peuple, nouveaux travailleurs, nouveaux consommateurs, nouveaux électeurs. C'est une vision à long terme qui échappe trop souvent à l'analyse de nos petites vies éphémères.

Mais pas à ceux qui font des affaires et qui de notre exploitation font leur affaire.

Le reste c'est de la prose.

Immigration : union patronat et gauches