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Sans Lendemain ?
À travers ce court métrage, d'environ 35 minutes, l'auteur nous livre une vision pessimiste de notre évolution, de notre consommation, de notre modèle Économique aujourd’hui globalisé.
Un dessin - animé - vaut mieux que ou peu renforcer un long discours que personne n'entend ou ne comprend.
Pessimisme ou réalisme ?
Il faut absolument trancher et rapidement.
Nos Gouvernements et les marionnettes qui s'y animent tirent sur la sonnette d'alarme devant les évidences mais, poussés par les lobbys et soumis à la Banque et au modèle - unique - de Croissance, ils ne cherchent en réalité qu'à gagner du temps, car le temps c'est encore et d'abord de l'argent pour les uns et tant qu'il y a des problèmes à gérer, l'assurance de poursuivre une carrière politique pour les autres.
L'avenir à court terme, si il n'est pas déjà trop tard, va nous imposer de faire des choix. Il faut donc commencer par retrouver la Raison et redonner du Sens à notre existence. Une Vie qui ne peut pas être strictement réduite à l'électeur imbécile qui obnubilé par la consommation n'a pas encore compris que nous sommes entrés dans une phase critique d' "autodigestion".
Devant les faits, il faut être furieux des choix qui sont faits en notre nom par la petite caste régnante. Celle pour qui on s'active, celle qui nous consume comme toute autre ressource, celle qui nous entraine vers une catastrophe certaine pour toujours accroître ses bénéfices au non du Progrès et de la Croissance, sans autre but, comme certains ados, que de savoir qui a la plus longue.
Ceux qui gouvernent, au dessus de ceux que nous voyons gouverner sont les réels psychopathes de ce Monde.
Il faut que le Progrès, quand il ne respecte rien, ne soit plus appelé Progrès et qu'une Croissance qui n'a pour but que d'augmenter l'investissement par le crédit bancaire, pour produire plus, pour augmenter la consommation et de facto les bénéfices et de nouveaux investissements (crédits bancaires), ne s'appelle plus Croissance. Il faut être furieux d'être pris pour des cons... Jour après jour, décennie après décennie, génération après génération, depuis cette fameuse Révolution. La Révolution Industrielle portée à bout de bras comme l'émancipation de l'Homme par les héritiers de 1789, aveuglés probablement par trop de Lumières, que rien se semble pouvoir arrêter, sauf à utiliser un réel contre Pouvoir qui aujourd'hui n'existe pas ou n'existe plus.
Car à moins qu'on nous la cache, il n'y pas d'autre planète habitable accessible pour nous accueillir. Et si il y en avait une, les industries se battraient déjà pour la coloniser et savoir comment l'exploiter et... La consumer à son tour.
Ainsi il nous parait évident que laisser une petite poignée d'individus, corrompus par une réussite industrielle et financière sans précédent qui les a propulsé sur le Toit du Monde, n'est plus raisonnable.
Le Monde est devenu un fantasme quotidien dont l'essence même, qui dégouline et modifie à loisir les comportements de la masse, se trouve dans les cerveaux perturbés de ceux qui pensent posséder ce Monde. Et ce fantasme cache une utopie dévastatrice. Celle qui veut faire croire que tout ira mieux demain.
Il y a donc ces jouisseurs de la vie, discrets, qui tirent les ficelles dans l'ombre. Il y a aussi ceux qui paradent et servent de paravent. Tous font croire qu'à force de travail, il y a un ticket de la réussite pour chacun d'entre nous. En réalité dans ce Monde fini, pour que ceux-là jouissent de tout ce qu'ils possèdent, il est nécessaire de déposséder les autres et donc que la multitude qui vit sur cette planète en souffre... Sans autre considération. Au yeux de la Loi, tant que c'est légal, il n'y a rien à redire. Il suffit de décider et d'écrire la Loi, ainsi l'injustifiable peut tout à fait se justifier.
Est-ce que cela ne fait pas déjà trop longtemps que ça dure?
Un siècle, ça va... Deux siècles...Bonjour les dégâts!
Sans Lendemain
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