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Deux poids et deux mesures
Ce Gouvernement (comme les autres) qui s'indigne devant la violence des casseurs bretons et fait mine de ne pas voir, ou minimise (c'est son boulot), la violence exercée par les Grands Groupes et la Finance.
Comme le dit très calmement, au début de son intervention avant que ces nerfs ne lâchent, cet auditeur d'Europe1:
"Moi je suis un peu scandalisé de ce que j’entends et cette escroquerie intellectuelle."La suite on la connait. L'invité politique du politiquement correct recadrera l'intervention d'un:
"Là-dessus y a un sujet."Comme si il venait de découvrir l'existence de ce nouveau sujet... à débattre. Une honte!!!
Mais n'est-ce pas la seule chose qu'il reste à la fonction de nos politiques... débattre, s'opposer, faire durer. Eux que Bruxelles a finalement chassé des responsabilités comme elle a évincé notre souveraineté nationale.
Ne nous laissons pas leurrer et méfions nous de l'instrumentalisation et de la récupération politique. Paris n'est plus la France. Paris joue le Jeu de Bruxelles qui joue le Jeu du Grand Marché Transatlantique (depuis le début d'ailleurs).
L'objectif est l'affaiblissement de la Nation pour la subdiviser en Grandes Régions plus contrôlable et plus corruptible encore, placées sous l'Autorité Capitale de l'Europe (ce grand machin). Les régions françaises sont garantes de l'identité française tant qu'elles sont solidaires et restent fortes de leurs traditions. Les réduire à cinq ou six Grandes Entités fédérées autour d'une Capitale Européenne, c'est les remodeler avec une volonté de les uniformiser pour mieux les affaiblir et mieux les digérer. Car on le sait, certaines régions ont le sang chaud.
Alors oui à un sursaut de la Bretagne ou du Languedoc Roussillon... si il s'étend à toute la Nation.
Pour appuyer un peu plus la désespérance de cet auditeur, il faut rappeler que la plus part du temps... les lois sont d’abord faites pour qui sait s'en servir (juristes, comptables) et que certains ont les moyens de se payer une petite armée de professionnels en la matière.
Aurions-nous tord de penser que certaines lois, indéchiffrables du grand public, sont là... pour rendre service.
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