• Michel Onfrey : Et si nous faisions un peu d'Histoire

    Michel Onfrey met un coup de pied dans la fourmilière.

    Et c'est bon a attendre...

    Michel Onfrey passe en revue cet incroyable "progrès" qui doit séduire le plus grand nombre. Ce "Progrès" qui s'attaque à tous les domaines et même celui de la pensée. La Culture et l'Éducation démoralisante de ce début de siècle. La raison ou la morale attaquée sous prétexte de lutter contre des réactionnaires identifiés aujourd'hui par la doxa médiatique à des fascistes.

    Le nihilisme, à la mode des maîtres à penser d'aujourd'hui, qui dégouline sur les nouvelles générations.

    La destruction d'un Monde qui technologiquement et biologiquement est en train de se reconstruire à l'envers... en réaction au bon sens, parce-qu'il limiterait, selon certains et nous n'en doutons pas, le pouvoir des marchés et de la consommation.

    Une destruction programmée... Une fin de civilisation qui devrait arriver, dans le meilleur des cas, dans une forme d'inconscience généralisée, jusqu'à sa complète destruction.

    Une destruction programmée pour laisser la place à une autre civilisation, en toute logique, car pour ceux qui renouvellent le monde à travers leurs intérêts financiers, le système des Pays émergés et dit civilisés ne s'étend plus, les peuples ont été essorés et campent aujourd'hui sur des revendications incompatibles avec la Croissance du Marché glouton, de l'ogre.

    Une partie du Monde n'est plus assez rentable, c'est pas grave, on l'abandonne comme on abandonne la Ville de Détroit, une autre ville à totalement privatiser émergera jusqu'à ce qu'elle soit, elle aussi, totalement essorée. Pour les parties du Monde dans lesquelles les financiers se désinvestissent, inverser les valeurs,  permet d'accélérer leur agonie. Le consumérisme qui en résulte, sous la dictée de la propagande faiseuse de joie et de plaisir qui a transformé les citoyens en jouisseurs de l'immédiat et sans contrainte, profite de cette trans et de cette folie collective, pour permettre de tirer les derniers marrons du feu, enrichissant toujours les mêmes, hier bâtisseurs et humanistes, aujourd'hui artisans de la destruction mais toujours humanistes.

    Parce-que humaniste c'est aussi tout et son contraire. Ceux qui gardent les vaches sont des cowboys, ceux qui gardent les humains sont des humanistes.

    Michel Onfray "Quand on est assimilé à Hitler, on n'a pas les épaules à 30 ans!

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