Les français en prennent pour leur grade. Les médias surenchérissent sur la possible progression du racisme en France.

C'est toujours intéressant de voir comment il est facile de braquer ces faisceaux médiatiques pour aveugler les gens et les culpabiliser.

Une instrumentalisation de plus.

Alors que le racisme, celui qui fait le plus de mal, celui qui connait les moyens pour tuer lentement comme brutalement, celui qui s'exerce en exacerbant les différences entre ethnies, communautés, religions, régions, nations; ce vrai racisme est principalement piloté par les intérêts de multinationales. Celles-ci instrumentalisent la puissance dissuasive des Pays Impérialistes Occidentaux et les émotions de leur population puis, sur le territoire-cible, alimenteront des tensions entre belligérants ainsi composés afin de proposer une issue diplomatique toute personnelle pour le retour de l'Ordre après le désordre. Une méthode murement réfléchie, machiavélique, pour piller "légalement" les richesses de Pays qui étrangement sont ceux dont la couleur de peau des populations est la plus foncée sur cette bonne vieille planète.

Les hommes politiques comme les médias sont de pitoyables donneurs de leçons.

Petite séance de rattrapage en géopolitique concernant ces Guerres Impériales en Afrique Centrale et la déstabilisation continuelle... du Continent Africain.

Guerres impériales en Afrique centrale: Le rôle du Canada, de l'ONU et des médias - Patrick Mbeko

Il n'est pas étonnant de voir certains discours se radicaliser, car il y a longtemps que des voix s'élèvent, sans que personne, semble-t-il, n'entende ou n'y prête réellement attention dans son petit confort... provisoire.

Il y a la violence populaire, visible, de quelques manifestants, celle que les médias montrent du doigt et dont les politiques s'offusquent en disant que ce n'est pas comme cela qu'on règle les problèmes. Mais cette violence répond souvent à une autre violence invisible, universelle et pratiquée par une minorité d'acteurs économiques avec de grands pouvoirs qui eux s'arrogent le droit de balayer les problèmes de la manière qui leur convient.

Il y a la radicalisation populaire, qui de la même manière, répond à une autre forme de radicalisation. Une radicalisation qui lorsqu'elle est entre les mains d'une poignée d'individus puissants et jusqu’au-boutistes doit s'appeler une tyrannie puisqu'elle ne peut être l’œuvre que de tyrans lorsque de surcroit elle s'exerce par une violence régulièrement consommée et impunie.

Pour les premiers, ce qu'ils font est toujours inacceptable. Pour les seconds ils ont l'appui des Gouvernements, qui ne se lassent pas de parler dans leur sens au nom des peuples, et possèdent également le laissez-passé de lois très libérales qu'ils ont certainement rédigés eux-mêmes.

Aurions-nous dans ce monde plusieurs racismes et dont certains seraient plus légitimes que d'autres ?

Le racisme gratuit... non!

Le racisme payant... oui!