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La malbouffe qui profite du malvivre
La malbouffe qui profite du... ne plus savoir vivre.
“Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade.”
Jiddu Krishnamurti,
Philosophe d’origine indienne, 1895-1986.Nous les masses sommes étrangement peu défendus contre la malbouffe par nos élites politiques, alors que les Organisations Communautaires que ce soit à travers le CASHER, qui signifie "considéré comme acceptable" ou "attesté", ou le HALAL, qui signifie "permis", "licite", mettent un point d'honneur à surveiller non pas ce qui est seulement consommable mais ce qui ne doit impérativement pas être mauvais pour la santé. Mais tenons-nous en au sujet de notre alimentation.
Rappelons que dans ce que nous mangeons quotidiennement, provenant de la Grande Industrie faiseuse de bouffe, et qui est pourtant dénoncé depuis de nombreuses années, il y a des éléments qui empoisonnent et donc influencent le corps jusqu'à notre cerveau. Cela remet en cause la qualité de ce que nous consommons à travers le bénéfice-risque (comme les médicaments) de cette énergie transformée qui nous sert principalement à nous mouvoir, à nous réparer, à lutter contre la maladie mais aussi à réfléchir.
Doit-on continuer d'accepter cet état de fait ? Un état de fait qui par ailleurs ne fait que s'ajouter aux autres que nous nous employons à relayer et dénoncer.
Est-ce finalement acceptable tant que cela ne nous tue qu'à petit feu et tant que cela permet à de grosses multinationales d’engranger de gros bénéfices dans l'attente lointaine d'un éventuel procès pour mise en danger de la vie d'autrui ou atteinte aggravée à ses facultés psychomotrices ?
Puisque ces pratiques, qui prennent si peu en considération le bien-être du plus grand nombre, ne sont pas interdites... qui les défend ?
Nos politiques se défaussent souvent devant cette responsabilité, de sécurité, de surveillance, et préfèrent engager de gros moyens à surveiller et s'attaquer à la petite délinquance.
Et pour cause, on ne peut paradoxalement pas défendre la vaste mais insignifiante petite santé du plus grand nombre contre l'état de santé du gros portefeuille que concentre quelques uns.
Il faut remarquer qu'à propos de santé le dieu OMS (Organisation Mondiale de la santé) est dans les deux camps. Il autorise la mise sur le marché des médicaments et des vaccins et temporise les additifs et autres molécules suspectes qu'on retrouve dans l'alimentation.
Donc ce n'est pas prêt de changer, à moins que les prises de consciences ne soient plus fortes que les forces du divertissement. Quand aujourd'hui les Grands Médias informent, car ils le font, c'est encore selon certaines règles du jeu. Ainsi, pour 10mn d'information, ils nous offrirons 1 heure de divertissement (minimum). Imaginez 10mn de cours pour 1heure de récréation alors qu'il ne reste bien souvent pas grand chose d'1h de cours après 10mn de récréation.
MONDOGUSTO, à la recherche du goût perdu
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