• La cinquième République : de l'utopie universelle

    À l'école... quand vous apprenez vos leçons, vous apprenez surtout une leçon, "la Leçon" des Lumières.

    Éducation républicaine, loi républicaine... Lumières de l'Ordre.

     

    Si vous apprenez bien vos leçons,
    vous grimperez quelques échelons... et pourquoi pas,

    sans vous salir trop les mains, viser un poste à responsabilités,
    puis pousser les portes d'un Temple afin de vous rassurer,

    car sur votre avenir social et financier,
    il vaut mieux être entre gens, de bonne espèce, assurés.

     

    Si vous apprenez bien "la Leçon",
    vous grimperez plus haut encore... et nécessairement,

    derrière les portes du Temple, prétendrez à plus d'éminence.
    De conduire les Hommes en tous points seront bénis vos compétences.

    Vous Orienterez le Peuple sans trop vous inquiéter.
    Vous serez un social bien plus qu'un financier.

    Les finances sont d'avance traitées dans d'autres sphères.
    Respectez l'Ordre en tout pour mériter l'Enfer
    .

     

    Si on ne peut pas influer directement sur ce qui se décide en Backstage (Loge) du Gouvernement. On ne peut pas parler de Démocratie.

    Si... en fait, on peut parler de démocratie républicaine de France... à condition de bien saisir toutes les nuances.

    Il faut garder à l'esprit que cette République n'a jamais été une fin en soi. C'est d'abord une utopie, validée par quelques circuits financiers et une forte idéologie. Elle ne cesse d'évoluer.

    Le problème c'est qu'elle évolue principalement sous la pression d'une élite et de quelques oligarques qui estiment que le reste de la population est trop "bête" pour donner son avis et surtout trop capable de freiner leur goinfrerie monétaire, immobilière et industrielle. Et qu'il faut à ces bêtes, des bergers.

    Laïcité oui... mais les gars ! on garde l'idée des moutons et des bergers, comme dans les Écritures... ça aidera l'Ordre à asseoir son autorité.

    La République évolue car aujourd'hui le Monde est fini... tous les Peuples dont le Monde est composé sont connus. La colonisation est donc complète.

    Si l'on veut comprendre comment le Sommet voit les petites gens d'en bas. Il suffit de se rappeler comment les Lumières voyait les gens de couleurs et dans la vidéo qui suit, le "Nègre", une de ces couleurs qu'il fallait domestiquer faute de pouvoir l'élever au rang de l'Humanité perfectible, blanche.

    Les Noirs, éclipse des Lumières

    Il y a donc toujours des bergers et des chiens de bergers. Les chiens de bergers, ceux que nous connaissons, sont exclusivement fabriqués, programmés, pour passer à la télé, pour s'émouvoir, pour discipliner, pour faire le "Job". Ils adorent ça et se battent pour ça, dans des compétions "primaires" et autres "érections". Les bergers eux on ne les voit jamais... ou que très rarement. Ils orientent savamment et scientifiquement, en "Backstage", tout ce petit Monde; Média, Politique, Culture, Éducation...

    Moins les Médias sont pertinents; moins la Politique est audacieuse; moins la Culture est enrichissante; moins l'Éducation apporte de savoirs... alors plus elles brillent ces Lumières. C'est évident. Si, c'est évident !

    À l'inverse... elles pourraient, épuisées à lutter contre une dissidence avertie, se consumer puis s'éteindre.

    Difficile de les voir venir ces Lumières dans l'euphorie du 17ème siècle. Mais depuis cette cinquième République qui résiste et résiste encore, universalisant toutes sortes de débauches, corruptions et fausses libertés. Depuis qu'elle ne se cachent plus et se réjouissent même qu'on les montre du doigt, voyons-nous enfin ?

    Nous devrions pourtant aujourd'hui être assez éveillés pour les confondre dans ce qu'elles produisent de pire au non de l'Humanisme.

    Ben non... mais si ça vient... mais nous ne sommes pas encore en assez grand nombre pour leur mettre notre pied au cul.

    Restez débranchés ! - S02E02 - La Cinquième République


     

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  • Commentaires

    2
    Le Meur
    Mercredi 10 Décembre 2014 à 16:00

    Puis Sarko (sy) est arrivé, très pressé, agité, sur tout les fronts ,enfin c'est ce qu'on laisse à faire croire à un Pays réclamant un chef par tradition.La frustration de ne plus gouverner réellement doit être terrible pour l'ambitieux secondaire.Ceci vaut pour lui ;mais pour n'importe lequel chef d'Etat européen. Ah Attali le retour, mais a t-il jamais quitté les cercles d'influence. tiens, B H L ,il est là lui?? Mais qui détermine  l'orientation économique ou la politique étrangère de la France???

    Avec Hollande c'est "le changement c'est maintenant" belle formule,non? Et à toutes les sauce.Juste avant lui c'était "J'ai changé". Mais ils appliquent tous la même politique ...celle de la pensée unique. D'ailleurs ,la boucle est bouclée . 1973 Un décret loi abolit la souveraineté financière de la France.Elle ne peut plus battre monnaie.Notre Pays doit désormais emprunter auprès des marchés privés.Ah bon!! Pompidou ne venait-il pas de la Grande Maison Rothschild??

    2014 Un autre sherpa:Macron.Il se tient auprès de Hollande. Il va monter à la lumière. Le changement c'est bien maintenant...L'objectif non avoué des "cercles" :l'Europe des Etats Unis mais ne fallait-il pas passer par l'étape des Etats Unis d'Europe ,le Pays moteur choisi ,une nouvelle fois ,mais c'est une autre Histoire ; l'Allemagne,creuset d'un système politicofinancier.

    Macron ne sort-il pas lui aussi de la banque des banques......la boucle se boucle bien .                                                                A suivre.......

     

    1
    Le Meur
    Samedi 6 Décembre 2014 à 14:30

     De Gaulle,créateur de la cinquième République, pensait ,lui, à une France inscrite dans l'Europe des Nations.Ses successeurs ont abdiqué peu à peu face à la finance ,d'abord Pompidou qui a remis les clefs de la banques  à son ancien patron : Rothschild . Puis venait Giscard d 'Estaing le grand argentier, chantre du fédéralisme, Nous avons dit argentier??les rivières vont au même fleuve.......

    Avec Mitterrand c'est un peu plus limpide.Son sherpa :Attali ,travaille déjà pour ses maîtres .De Gaulle disparu ne peut plus faire obstacle à la fédération financière d'une Europe. et oui, on nous le fait croire mais ce n'est pas dans un but social.... Puis c'est Chirac, le gaulliste ,plutôt le Pompidoulien . "Si De Gaulle revenait il ne serait pas gaulliste mais il serait De Gaulle.... "Paris vaut bien une messe" Et la barre du pouvoir va se relâcher de plus en plus  au profit des créanciers ,l'endettement du Pays amorcé avec le premier successeur du Général , n'a de cesse de monter. Napoléon le résume pourtant "La main qui prête est au dessus de la main qui reçoit"   à suivre                                                                                                   

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