• Retour au meilleur des mondes

    Au siècle dernier, 1930... 1958... aujourd'hui, 2015... toujours l'utopie, la machine à rêves et cette Science qui se fait force de les réaliser, semblant tout écraser sur son chemin, y compris le bon sens et la Raison.

    La force du calcul n'est certainement pas la force de l'esprit.

    On ne pourra pas dire que nous n'étions pas prévenu tellement tout semble aujourd'hui en accord avec ce qui semble avoir été mûrement prémédité.

    Ce qui se ressemble, s'assemble. Ceux qui se ressemblent, s'assemblent.

    Retour au meilleur des mondesRetour au meilleur des mondes (titre original : Brave New World Revisited) est un essai d'Aldous Huxley paru en 1958.

    Cet ouvrage, écrit par Aldous Huxley presque trente ans après Le Meilleur des mondes, n'est pas une œuvre de science-fiction ni d'ailleurs un roman. L'auteur cherche à analyser si le monde a évolué dans la direction de la vision du futur qu'il avait eue dans les années 1930 ou s'il s'en était éloigné.

    Lorsqu'il rédigeait le roman original, il le pensait décrire, raisonnablement, ce vers quoi le monde pourrait tendre dans l'avenir. Mais, dans Retour au Meilleur des Mondes, il conclut que notre monde se mettait à ressembler à celui du Meilleur des Mondes bien plus rapidement que ce qu'il avait prévu.

    Huxley analysa les causes de cet état de fait et en déduisit que cette évolution était due en grande partie à la surpopulation ainsi qu'à tous les moyens de contrôle disponibles sur les populations. Il était particulièrement intéressé par les effets de l'usage occasionnel de la drogue ainsi que par les messages subliminaux.

    Retour au meilleur des mondes a un ton évidemment différent de son prédécesseur, ce de par sa forme—c'est un essai et non un roman—et puis de par l'évolution de la pensée de Huxley; s'y ajoute sa conversion au Vedanta entre les deux ouvrages.

    Lire sur Wikipédia http://fr.wikipedia.or/wiki/Retour_au_meilleur_des_mondes

     

    Retour au meilleur des mondesLe Meilleur des mondes (en anglais, Brave New World) est un roman d'anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley. Il parait en 1932. Huxley le rédige en quatre mois1 seulement. Vingt-cinq ans plus tard, Huxley publie un essai dédié à ce livre, Retour au meilleur des mondes, insistant notamment sur les évolutions du monde qu'il perçoit comme allant dangereusement vers le monde décrit dans son ouvrage. Le titre original du roman, Brave New World, provient de La Tempête de William Shakespeare, acte 5 scène 1. John, le « Sauvage », reprend souvent cette phrase dans le roman (chap. 8, 11, 15). Dans la pièce de Shakespeare, la phrase est ironique et la traduction française reprend la même ironie, mais en référence à la littérature française : le « meilleur des mondes possibles » du Candide de Voltaire2.

    Le roman a été adapté à la télévision en 1980 et en 1998.

    ...

    Le Meilleur des mondes décrit une société future dotée des caractéristiques suivantes :

    • La société est divisée en sous-groupes, des Alphas aux Epsilons, en fonction de leurs capacités intellectuelles et physiques. L'appartenance à un groupe ne doit rien au hasard : ce sont les traitements chimiques imposés aux embryons qui les orientent dans l'un des sous-groupes plutôt qu'un autre, influençant leur développement.
    • Ces sous-groupes, qui constituent des castes, coexistent avec harmonie et sans animosité, chacun étant ravi d'être dans le groupe où il a été placé. Et pour cause, des méthodes hypnopédiques (répétitions de leçons orales durant le sommeil) conditionnent le comportement de chacun dès le plus jeune âge.
    • La reproduction est entièrement artificielle. Non seulement la notion de parenté ne correspond plus à une réalité courante, mais son évocation est considérée comme vulgaire, voire obscène.
    • La sexualité est détournée pour n'être que récréative et étouffer dans l'œuf les passions amoureuses, celles-ci étant clairement source de tensions (jalousie, possessivité), et donc à bannir de cette société.
    • Le conditionnement dirige les goûts des membres de la société vers des loisirs nécessitant l'achat d'équipements spécialisés au lieu de l'appréciation des passe-temps gratuits ou bon marché. On les conditionne, par exemple, à ne pas aimer la nature, au motif que ce goût n'engendre pas assez d'activité économique.
    • Les loisirs sont omniprésents à la condition expresse qu'ils soient en groupe. Le sexe sans limite est encouragé dès la plus petite enfance, comme une relation sociale récréative comme une autre.
    • Le soma est une drogue parfaite, sans effet secondaire, hormis qu'elle diminue fortement l’espérance de vie, avec une limite maximum à 60 ans. Elle est distribuée par l'administration. Cette drogue empêche les habitants d'être malheureux. Elle agit sur un mode anxiolytique.
    • Sur le plan religieux, le régime est théocratique. Cela dit, les notions de religion et de théocratie y sont inexistantes et il en va de même pour toutes les autres notions associées à la religion, sauf l'hérésie, qui peut être punie de déportation, et le sacrilège.

     

    Huxley fonde sa dystopie sur l’aspect utopique d’une société-monde profondément anesthésiée par le progrès scientifique et technique de l’an 600 après Ford. Ce roman pousse à son paroxysme les conceptions sur l'eugénisme qui était alors considéré par la communauté scientifique, et particulièrement par les généticiens et les biologistes, comme une science à part entière. D'ailleurs, Julian Huxley, frère d'Aldous Huxley, était un éminent généticien partisan de l'eugénisme (nommé à la tête de l'UNESCO en 1946). Le Meilleur des mondes dénonce les méfaits de l’utopie en tant que conceptualisation fausse et assujettissante. L’épigraphe qui introduit l’œuvre cloue au pilori l’utopie et invite les intellectuels à l’éviter pour échapper au piège idéologique qu’elle tend ;

    « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?… Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. »
    Nicolas Berdiaeff

    Ce monde qui se veut parfait évoque déjà celui du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou d’Un bonheur insoutenable d'Ira Levin. Toutefois, Le Meilleur des mondes est plus souvent rattaché à la littérature générale qu'à la science-fiction, comme d'ailleurs 1984 de George Orwell auquel il est souvent comparé, les deux ouvrages présentant des visions du futur fort différentes. Ici, la liberté a disparu, le doute a disparu mais les gens sont satisfaits, chacun est à sa place et se réjouit de son sort.

    Le Meilleur des mondes a longtemps été présenté comme une vision pessimiste du futur de la société de consommation. Ce n'est pas seulement un livre de science-fiction mais aussi une métaphore de la société actuelle.

    Qu'un système puisse se charger méthodiquement d'écraser ce qu'il y a d'humain dans l'homme a aussi été décrit par Soljenitsyne dans sa pièce Une petite flamme dans la tempête.

    Lire sur Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes

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