Lorsque le modèle économique dominant se retrouve confronté à sa propre utopie.

Ou la fabuleuse histoire de l'exploitation de l'énergie gratuite et  disponible dans un monde fini.

« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».
Principe énoncé au Ve siècle avant J.-C. par le philosophe atomiste ionien Anaxagore de Clazomènes.

L'épuisement des matières fossiles et plus généralement des matières premières extraites de la nature sont les marqueurs principaux de l'arrêt de la croissance mondiale. Nous sommes au pied du mur et il devient ultra urgent de penser à demain en sortant du schéma classique imposé par le modèle économique dominant.

Nous pouvons relever que nos politiques continuent de cultiver le déni de réalité que leur imposent ceux qui possèdent l'argent et le capital. Ces vrais Dirigeants nous imposent ce modèle économique qui n'est que la science d'un système imaginé (une idéologie) et qui tendrait vers l'infini. Ceux qui produisent en exploitant les matières premières, ne souhaitent pas qu'une machine aussi rentable, jusqu'ici, cesse de fonctionner. Ils sont donc prêts à aller jusqu'au bout. "Après eux le déluge"

Il devient urgent de réclamer la rupture totale avec ce modèle. D'introduire une vision à long terme qui ne doit souffrir d'aucune guerre sur des mesurettes partisanes et politiques. Autrement dit, nous prenons de gros risques à confier notre avenir à de simples hauts fonctionnaires qui n'ont jamais eu de vision à long terme puisque leur rôle était exclusivement de permettre au Capital de fructifier déraisonnablement en augmentant rapidement ses bénéfices sur la transformation presque exclusive de ressources gratuites qui ne leur appartiennent pas.

Ou l'on trouve un modèle économique fortement inspiré.

Ou il va falloir dépeupler la planète.

 Jean-Marc Jancovici "Commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité" Sénat [CC] [SD]